samedi 30 mai 2015

Manifestation silencieuse devant la Cours Européenne de Droits de l'Homme à Strasbourg lundi prochain, 1er juin


De la part d'Alliance Vita 67, avec notre soutien :

Mobilisation pour les droits de l’enfant contre la Gestation pour autrui (GPA)
La Cour européenne des Droits de l’Homme a annoncé hier 27 mai que des juges examineraient lundi 1er juin la demande du Gouvernement italien de renvoyer « en appel » l'affaire Paradiso et Campanelli(voir plus bas) devant la Grande Chambre de la Cour.
Moins de 10% des demandes de renvoi devant la Grande Chambre sont acceptées. Si les juges acceptent de renvoyer l’affaire Paradiso et Campanelli, comme ils devraient probablement le faire compte tenu de l’importance de cette affaire, ce sera le premier cas de GPA jugé par la Grande Chambre. Les arrêts de la Grande Chambre définissent la doctrine de la Cour et s’imposent dans l’ensemble des 47 États membres du Conseil de l’Europe.
 
Nous avons besoin de votre présence pour manifester l’opposition citoyenne à la GPA avec No Maternity Traffic qui regroupe des associations internationales demandant l’abolition de la GPA ( www.nomaternitytraffic.eu )
 
Lundi matin 1er juin de 8h15 à 8h45 

(Merci à ceux qui le peuvent de rester jusqu'à 9h15)
Devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme à Strasbourg, Allée des droits de l'homme, à l'arrêt de Tram B "Droits de l'homme".
  
Merci de nous signaler votre venue par retour de mail 
alliancevita67@gmail.com  - 06 81 73 18 47
 
 
L’affaire Paradiso
Le 27 janvier dernier, la Deuxième Section de la Cour européenne des droits de l’homme avait condamné l’Italie pour avoir retiré l’enfant acheté par le couple Paradiso - Campanelli auprès d’une société russe spécialisée en gestation par autrui (GPA). L’enfant acheté 49 000 euros et produit sur commande par fécondation in vitro et GPA n’avait aucun lien biologique avec le couple acquéreur. Constatant une fraude et une violation de l’ordre public, les juridictions italiennes ont poursuivi pénalement le couple d’italiens et lui ont retiré l’enfant pour le confier à l’adoption. Saisissant la Cour européenne, le couple s’était plaint d’une atteinte au respect de sa vie privée et familiale. Dans son arrêt du 27 janvier, la Section lui avait donné raison, condamnant l’Italie à lui verser 20 000 euros pour dommage moral et 10 000 euros pour frais et dépenses. La Cour avait estimé que le couple pouvait prétendre bénéficier de la protection accordée à la "vie familiale" alors même qu’il n’avait gardé l’enfant que six mois et qu’il l’avait acheté en violation des normes italiennes et internationales. Ce faisant la Section entérinait une vente d’enfant, paradoxalement au nom de l’intérêt de l’enfant. Deux juges membres de la Section, Guido Raimondi et Robert Spano, ont fortement critiqué cet arrêt, indiquant qu’il réduit à néant la possibilité pour un État de s’opposer à la GPA.