http://www.stop-euthanasie-mineurs.fr/
mardi 18 février 2014
Pèlerinage des épouses et des mères de famille du Bas-Rhin les 22 et 23 mars 2014
" Projet
de Dieu
dans
notre famille catholique...! "
Le
week end du 22 et 23 mars 2014
Nous
serons accompagnées par le Père Daniel Pérez
Le début
du pèlerinage est prévu le samedi 22 mars au matin à 9 h 15.
Cette
démarche se fait dans l’esprit d’un pèlerinage : marche,
méditations, partage, messe… avec pique-niques et nécessaire pour
la nuit.
Les pères
et enfants sont invités à nous rejoindre le dimanche 23 mars, pour
partager
la messe
et le repas, chaque famille amenant son pique-nique et un plat à
partager.
Coût du
week-end 30 euros plus si vous le pouvez car c'est le prix minimum.
Pour
l’inscription, elle se fait auprès de Brigitte Toussaint ou de
Catherine Hitier jusqu'au 22 février 2014 au plus tard.
Nous
cherchons des bénévoles dans l'équipe organisatrice.
Comme
l’année dernière, les places sont limitées , pour que le
groupe garde sa cohésion.
Alors, n’attendez pas
trop !
Le
détail du déroulement vous parviendra par la suite, après
les inscriptions.
Au plaisir de vous
retrouver dans cette belle démarche
Catherine HITIER : nhitier@free.fr 03 88 47 83 60
Nathalie PAILLOT : nathalie.paillot@neuf.fr 03 69 32 45 81
mardi 11 février 2014
Liberté éducative pour les parents
Lorsque 6 sénateurs proposent purement et simplement d'interdire la
possibilité d'instruction à domicile sauf à de très rares exceptions de
handicap, on croit rêver… ou est-on plutôt en plein cauchemar de « big
brother » !
Malheureusement, c'est bien la réalité en France, et aujourd'hui
même : des sénateurs du groupe UMP viennent de proposer une telle loi.
Les parents ne seraient donc pas en droit de décider de l'instruction de
leurs enfants ? Et après, va-t-on vers l'interdiction des cours à
distance ? De l'école libre ?
Pour stopper cette proposition liberticide et enrayer la spirale familiphobe, signez vite la pétition: http://citizengo.org/fr/3662-liberte-educative-pour-les-parents
Le Collectif Famille Marriage le réaffirme haut et fort : OUI, les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, et la première socialisation se fait dans la cellule familiale.
Rejoignez-nous pour rappeler ce principe fondamental à la classe politique actuelle qui semble l'avoir oublié.
La sénatrice Esther Sittler, qui avait initialement signé cette
proposition de loi, semble avoir compris son erreur et retiré sa
signature. C'est la preuve que notre mobilisation peut payer.
Merci d'avance, signez et faîtes circuler la pétition, http://citizengo.org/fr/3662-liberte-educative-pour-les-parents pour la liberté éducative.
Sébastien et toute l'équipe CitizenGO
---
lundi 10 février 2014
jeudi 6 février 2014
UN Committee Tells Church to Let Kids Have Sex, Your help needed
Voici une pétition pour défendre la présence du Saint-Siège à
l'ONU suite à l'attaque de groupes hostiles très présents dans
l'institution.
UN COMMITTEE ATTACKS CATHOLIC CHURCH
TELLS CHURCH TO CHANGE TEACHING ON ABORTION
TELLS CHURCH TO LET KIDS HAVE SEX
TELLS CHURCH TO CHANGE TEACHING ON ABORTION
TELLS CHURCH TO LET KIDS HAVE SEX
February 5, 2014
Dear Friend,
I am hopping mad.
Today a UN committee directed the Catholic Church to let
children have sex and also to change Church teaching on contraception.
The Committee also directed the Church to change its teaching on abortion and to let kids have abortions.
The Committee also told the Church that its comments on homosexuality has caused violence against homosexuals.
This alarming and even disgusting report was issued today by an out
of control UN committee after grilling the Church for eight hours last
month.
This is not the only recent attack on the Church at the UN. The
awful baby-killing group "Catholics" for Choice has relaunched their
global campaign to kick the Vatican out of the UN General Assembly. They
want to reduce the Church to no more than an NGO (non-governmental
organization).
I am also told that a delegate from Norway regularly complains in UN meetings that the Holy See has a seat at the table.
These attacks have to stop. We must act.
You often ask me what you can do. Well, here is what you can and must do right now.
We have launched a global Campaign in Defense of the Holy See at the UN.
I urge you to go to www.defendtheholysee.com right now and sign the Declaration in Support of the Holy See.
You can sign as an individual and if you run an organization, you can sign as an organization.
We aim to get hundreds of thousands of names and present them to the UN and also to the Holy See in New York, Geneva and Rome.
This will be an enormous effort but desperately needed.
If you are Cathoilc, sign! If you are Evangelical, sign! If you are Jewish, sign. Muslim, sign!
The Church represents all people of good will at the UN. If the
Church was not there, abortion would now be a human right in UN
documents. The family would be redefined. Religious freedom would come
under further attack.
Now is the time to come to the aid of the Catholic Church.
I ask you to go to www.defendtheholysee.com
and sign the Declaration and I ask you to send this letter to all of
your family and friends. I ask you to begin campaigns to get as many
people to sign this
as possible.
We can do something big if we all work together.
Go now. Do it now.
Yours sincerely,
Austin Ruse
President
Catholic Family and Human Rights Institute
President
Catholic Family and Human Rights Institute
© Copyright 2013 Permission granted for
unlimited use. Credit required.
www.c-fam.org
www.c-fam.org
mercredi 5 février 2014
Monsieur le président de la République, supprimez ce timbre à l'effigie d'une Femen !
LETTRE OUVERTE - Julie Graziani, porte parole du collectif «Ensemble pour le bien commun» demande à François Hollande de ne plus tolérer le scandale que représente l'existence d'un timbre à l'effigie d'Inna Shevchenko, la fondatrice des Femen.
Monsieur le Président,
Près de 125 000 personnes ont signé en quelques jours la supplique au Pape que nous avions mise en ligne à l'occasion de votre visite du 24 janvier 2014 au Vatican. Cette supplique avait pour objet de faire part au Pape François du profond malaise et de l'inquiétude grandissante de beaucoup de catholiques de France face à la promotion par votre gouvernement de ce qu'ils jugent être des atteintes majeures à la dignité humaine, et face aux attaques dont ils sont l'objet.
Le grand succès rencontré par cette supplique, qui n'était soutenue par aucun parti politique, aucune organisation, aucun leader, mais qui émanait simplement de quelques amis chrétiens inquiets de la situation en France, est la preuve que ce malaise est réel et partagé.
Nous y dénoncions en particulier les actes de profanations perpétrés par les Femen dans la cathédrale Notre-Dame de Paris le 12 février 2013 et dans l'église de la Madeleine le 20 décembre 2013, où l'une d'entre elles a été jusqu'à mimer, seins nus, l'avortement du Christ avec un foie de veau. Le 20 décembre 2013, les Femen publiaient sur leur compte Twitter: «NOËL EST ANNULÉ du Vatican à Paris! Sur l'autel de l'église de la Madeleine la Sainte Mère Éloïse a avorté de Jésus.»
« Ces profanations ont profondément heurté des millions de Français dans leur conscience religieuse mais aussi dans leur simple attachement à la France, à ses valeurs et à son patrimoine. »
Lors de votre conférence de presse du 14 janvier 2014, vous aviez dénoncé, sans les citer, les actions des Femen en indiquant: «Il y a des actes antichrétiens avec des personnes qui pensent qu'on peut s'exhiber dans une église et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. Aucun de ces actes ne peut être accepté.»
Nous espérons que vos déclarations seront vérifiées dans les actes et que de réelles poursuites seront engagées par votre gouvernement contre toute nouvelle agression contre le christianisme et les lieux de culte.
Afin d'apporter aux millions de Français qui ont été choqués par ces profanations la preuve de la sincérité de votre engagement, nous vous demandons solennellement de faire retirer le timbre dit «Marianne de la Jeunesse», que vous avez personnellement choisi puis dévoilé à l'Élysée le jour de la fête nationale et qui, de l'aveu même de l'un de ses auteurs, Olivier Ciappa, a pour modèle Inna Shevchenko, la fondatrice des Femen.
Dans une tribune intitulée «Pourquoi j'ai choisi une Femen pour Marianne» publiée le 15 juillet dernier sur le Huffington Post, Olivier Ciappa indiquait: «Le dessin que j'ai fait met en scène une Marianne arborant les traits de la leader des Femen, Inna Shevchenko. (…) J'ai choisi Inna Shevchenko comme modèle, après des jours et des jours d'essais et de recherches. Elle incarne le mieux les valeurs de la République, liberté, égalité, fraternité. (…) Et la Marianne, au temps de la Révolution, était seins nus, alors pourquoi pas rendre hommage à cette fabuleuse Femen?».
« Il est impensable que la leader de ce mouvement violent, extrémiste, antireligieux, qui appelle maintenant au terrorisme, incarne plus longtemps d'une manière ou d'une autre la République française et ses valeurs. »
Dans le même temps, les Femen publiaient sur leur compte Twitter: «FEMEN est fière d'être devenu un symbole officiel de la France! LIBERTÉ ÉGALITÉ FEMEN #14Juillet.» Dès lors, il est impensable que la leader de ce mouvement violent, extrémiste, antireligieux, qui appelle maintenant au terrorisme, incarne plus longtemps d'une manière ou d'une autre la République française et ses valeurs.
Doit-on vous rappeler qu'Inna Shevchenko a elle-même participé à plusieurs profanations et provocations contre les religions? Sur son compte Twitter personnel, Inna Shevchenko indiquait le 15 juillet 2013, cinquième jour du ramadan: «What can be more stupid then (sic) Ramadan? What can be more uglier (sic) then (sic) this religion?#Ramadan.» Inna Shevchenko a ensuite supprimé ce tweet scandaleusement islamophobe. Les Femen indiquent cependant sur leur compte que «ce tweet a été supprimé par erreur, Inna l'a déjà dit! FEMEN assume ce tweet, évidemment. FEMEN ne regrette jamais.»
Elle est aussi l'une des profanatrices de la cathédrale Notre-Dame durant laquelle des dégradations ont été faites sur les nouvelles cloches qui étaient exposées et au cours desquelles elle hurlait seins nus «Pope no more!». Cette affaire revient le 19 février 2014 devant le tribunal correctionnel de Paris, où Inna Shevchenko sera jugée avec d'autres Femen.
Le 20 décembre dernier, sur le parvis de la basilique Saint-Pierre de Rome, Inna Shevchenko a crié seins nus «Noël est annulé» pour signifier que le Christ venait d'être avorté en l'église de la Madeleine.
Le 1er janvier 2014, les Femen publiaient sur leur compte Twitter: «Terrorism will start soon… Le terrorisme version FEMEN va bientôt commencer… Tic, tac, tic, tac…»
Faisant référence une action conduite à Kiev durant laquelle elle avait tronçonné en plein centre-ville, place de l'Indépendance, une croix hautement symbolique, Inna Shevchenko déclare dans une vidéo récemment sur Internet: «Si à un moment, je dois échanger ma tronçonneuse pour un pistolet, je le ferai».
Au regard de la gravité des faits, et en votre qualité de chef de l'Etat, vous ne pouvez cautionner plus longtemps cette situation qui heurte une grande partie de la population française.
Nous vous demandons donc de prendre les mesures qui s'imposent en faisant retirer les timbres à l'effigie d'Inna Shevchenko émis par la Poste et de manière générale supprimer la représentation de celle-ci de tout document officiel.
mardi 4 février 2014
Individualisme vs. le bien commun ? Le rapport Lunacek divise l’UE
Bruxelles, le 4 février 2014
Aujourd'hui le Parlement européen a adopté un rapport sur « une feuille de route de l’UE contre l’homophobie et les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre » présenté par l’eurodéputé autrichien Ulrike Lunacek. Ce rapport adopté par deux tiers du Parlement européen est fondé sur une étude préparée entre autres par le lobby LGBT ILGA Europe, à la demande de la Commission LIBE du Parlement européen.
Dans une lettre ouverte aux députés européens en vue du vote Antoine Renard, Président de la FAFCE, a interrogé les eurodéputés: « La vie sexuelle privée devrait-elle être un critère pour les politiques de l’UE ? »
La FAFCE a suggéré que « La vie sexuelle privée ne devrait pas être un critère pour les politiques publiques. L’UE doit assurer la pleine jouissance des droits fondamentaux pour tous les citoyens. Les Etats members mettent en oeuvre les droits fondamentaux et garantissent l’équilibre entre le droit à l’égalité des chances les autres droits fondamentaux. Quelque soient les choix privés dans le domaine de la sexualité, les droits fondamentaux sont les mêmes pour tous. Il ne devrait pas y avoir une catégorisation des droits fondamentaux en fonction des penchants sexuels. »
La FAFCE a sonné l’alerte dès la présentation du projet du rapport en octobre 2013. Elle a souhaité attirer l’attention sur le fait que ce sujet risquait de créer des réactions très fortes. En effet, le rapport intervient dans des domaines qui relèvent exclusivement de la compétence des Etats membres et non de l’UE, à l’instar du droit de la famille.
La FAFCE a rappelé que « l’Union européenne fait actuellement face à beaucoup de défis. Sa popularité auprès des citoyens européens n’est pas à son apogée. Faire la promotion d’un agenda basé sur des choix de style de vie individuels et qui divise clairement les Etats membres ne peut être la meilleure solution pour accroître la cohésion sociale au sein de l’UE. Tous les citoyens de l’Union ont le droit de vivre en paix, et la dignité de chaque personne doit être respectée. Toutefois, la tendance à catégoriser les droits de l’Homme n’est pas la voie à emprunter : chaque personne, chaque homme et chaque femme, sont bénéficiaires des droits de l’Homme et égaux en dignité. Néanmoins nous ne devons pas oublier que ces droits ne sont pas conditionnés par un type de désir sexuel individuel mais par le bien commun. »
Plus de 200 000 citoyens ont écrit aux députés européens leur demandant de rejeter le rapport, un signe que ce dernier divise l'UE, portant ainsi atteint à la paix sociale sur notre continent.
Dans une lettre ouverte aux députés européens en vue du vote Antoine Renard, Président de la FAFCE, a interrogé les eurodéputés: « La vie sexuelle privée devrait-elle être un critère pour les politiques de l’UE ? »
La FAFCE a suggéré que « La vie sexuelle privée ne devrait pas être un critère pour les politiques publiques. L’UE doit assurer la pleine jouissance des droits fondamentaux pour tous les citoyens. Les Etats members mettent en oeuvre les droits fondamentaux et garantissent l’équilibre entre le droit à l’égalité des chances les autres droits fondamentaux. Quelque soient les choix privés dans le domaine de la sexualité, les droits fondamentaux sont les mêmes pour tous. Il ne devrait pas y avoir une catégorisation des droits fondamentaux en fonction des penchants sexuels. »
La FAFCE a sonné l’alerte dès la présentation du projet du rapport en octobre 2013. Elle a souhaité attirer l’attention sur le fait que ce sujet risquait de créer des réactions très fortes. En effet, le rapport intervient dans des domaines qui relèvent exclusivement de la compétence des Etats membres et non de l’UE, à l’instar du droit de la famille.
La FAFCE a rappelé que « l’Union européenne fait actuellement face à beaucoup de défis. Sa popularité auprès des citoyens européens n’est pas à son apogée. Faire la promotion d’un agenda basé sur des choix de style de vie individuels et qui divise clairement les Etats membres ne peut être la meilleure solution pour accroître la cohésion sociale au sein de l’UE. Tous les citoyens de l’Union ont le droit de vivre en paix, et la dignité de chaque personne doit être respectée. Toutefois, la tendance à catégoriser les droits de l’Homme n’est pas la voie à emprunter : chaque personne, chaque homme et chaque femme, sont bénéficiaires des droits de l’Homme et égaux en dignité. Néanmoins nous ne devons pas oublier que ces droits ne sont pas conditionnés par un type de désir sexuel individuel mais par le bien commun. »
Plus de 200 000 citoyens ont écrit aux députés européens leur demandant de rejeter le rapport, un signe que ce dernier divise l'UE, portant ainsi atteint à la paix sociale sur notre continent.
Contact presse :
Maria Hildingsson, +32 4 70 20 39 18.
Maria Hildingsson, +32 4 70 20 39 18.
Fondée en 1997, la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe, FAFCE, est dotée d’un statut participatif auprès du Conseil de l’Europe.
La FAFCE représente des associations familiales de 16 pays européens.
L’action de la FAFCE est fondée sur l’enseignement social et familial de l’Eglise catholique.
Elle promeut l’intérêt des familles et valorise la contribution de la famille à la société auprès des décideurs politiques à l’échelle européenne.
www.fafce.org
info@fafce.org
"Les familles sont le trésor de l'Europe!"
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Projet de loi « Famille » : l’occasion n’est-elle pas venue de réformer dans la concertation ?
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Communiqué de presse | |
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Projet de loi « Famille » repoussé : l’occasion n’est-elle pas venue de réformer dans la concertation ?
Le Gouvernement a annoncé, au lendemain d’une nouvelle et large mobilisation initiée par La Manif pour Tous, que le projet de loi « Famille » ne serait finalement pas présenté au Parlement cette année.
La
complexité des questions que
devait aborder ce texte n’en est évidemment pas la cause. Cette annonce
s'enracine dans un contexte politique tendu du fait des
dysfonctionnements institutionnels qui fragilisent de manière
inquiétante la démocratie. Ceux-ci en effet se révèlent incapables de
susciter des débats dépassionnés et sérieux. Plus encore, ces approches
institutionnelles tirent abusivement profit de majorités courtes, pour
imposer aux Français des orientations de société auxquelles ils ne
veulent pas adhérer.
Pour
les AFC, un tel changement de calendrier devrait marquer le début d’une
nouvelle vie politique où les débats, notamment autour de réformes
engageant l’avenir de la société, soient organisés comme tels, éloignant
toute tentation du passage en force. C’est la condition pour redonner
de
la légitimité aux évolutions législatives. Cette légitimité ne peut pas
se fonder sur la seule majorité, le plus souvent fragile et éphémère,
qui se constituerait pour l’adopter.
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Mgr Philippe Barbarin : «Moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas «passer mon chemin»!»
Après une année de mobilisation, on entend ici ou là que le « mariage pour tous » aurait divisé les Français, et les catholiques en particulier. C’est vrai pour une part. Mais ce qui frappe aussi, ce sont les nouvelles convergences qui sont nées, parfois inattendues. Je n’oublierai pas, par exemple, le président du Conseil régional du culte musulman de Rhône-Alpes, répondant à la presse à mes côtés, le 13 janvier 2013: «Non, il ne faut pas cette loi pour la France!» Intérieurement, j’entendais: «Que votre oui soit oui ; que votre non soit non!» Et je me disais: «Il sait dire non, lui, avec douceur et fermeté.»
Des dialogues ont été amorcés et approfondis, ce qui a permis de connaître et de comprendre comme jamais auparavant la situation de personnes homosexuelles. Plusieurs d’entre elles m’ont encouragé à manifester.
Pour de nombreux chrétiens, ce fut l’occasion de mettre en œuvre la dernière consigne de Jésus: «Vous serez mes témoins.» Parmi les témoignages, j’en retiens trois : la pétition de 700 000 signataires « oubliée » par le Conseil économique, social et environnemental, les foules innombrables qui ont envahi les rues de Paris et les places de nos villes de province en 2013, puis l’émergence forte, respectueuse et silencieuse des «veilleurs».
Envoyés pour témoigner, non pour gagner
Chez les «anti-mariage pour tous», on observe toutefois désormais deux groupes qui s’opposent : les «jusqu’au-boutistes», capables d’organiser une manifestation nommée «jour de colère» avec l’envie d’en découdre, et les «à-quoi-bonistes», qui considèrent que, la grande bataille du mariage étant perdue, il faut passer à autre chose, comme si le vote de la loi invalidait désormais tout débat.
Il s’agit là, à mon avis, de chemins étrangers à ce que nous indique l’Évangile. Le Seigneur ne nous demande pas une obligation de résultats… Nous n’avons pas été envoyés pour gagner, mais pour témoigner, car, au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos victoires, mais sur l’amour, et selon un seul critère, essentiel, celui de notre attitude vis-à-vis des plus petits.
Faut-il continuer à prier, parler, agir et à se manifester ? Oui, et ce au nom même de l’Évangile du jugement dernier que l’on pourrait prolonger ainsi: «J’ai été privé d’un de mes parents dès ma naissance, et vous ne vous êtes pas manifestés!»
Droit de l’adulte et droit de l’enfant
Le changement de civilisation annoncé par Christiane Taubira se joue maintenant, spécialement dans le cadre de la loi «famille». Elle ne parlera ni de GPA ni de PMA, mais on sait que, chassées par la porte officielle, ces questions rentreront par la fenêtre des amendements. On dit aussi que le gouvernement attend l’avis du Comité consultatif national d’éthique, mais on a pris soin d’écarter des voix discordantes.
Si l’accès à la PMA et à la GPA est ouvert, c’est toute la filiation qui se trouvera bouleversée et désorientée. Pour la première fois verra le jour une génération d’enfants privés intentionnellement de l’un de leurs parents. Qu’on pense simplement aux arbres généalogiques, tels qu’ils sont symbolisés jusqu’à ce jour, et tels qu’ils pourraient l’être demain: «Seules les fleurs artificielles n’ont pas besoin de racines», prévenait le philosophe.
Au fond, ces mesures consacreraient le droit de l’adulte sur le droit de l’enfant, le droit du plus fort sur celui du plus faible… déjà terriblement mis à mal par la loi sur l’avortement, qui se présentait comme une loi d’exception pour répondre à des situations de détresse, et que nous voyons dériver à vive allure depuis quelques décennies.
Remercier tous les veilleurs
Faudra-t-il supporter une nouvelle fois l’injustice revêtue des habits de la loi ? Chacun d’entre nous peut, aujourd’hui, reconnaître son existence comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, quels qu’aient été les frasques ou les accidents de la vie de nos ancêtres, de nos parents… Qu’en sera-t-il demain ? Que dirons-nous aux enfants qui nous demanderont comment nous avons laissé faire cela ?
Heureusement, une parole traverse les siècles et les cultures, c’est celle de la conscience, inscrite dans le cœur et l’esprit des hommes. La Parole de Dieu l’éclaire et la rappelle. Il faut remercier tous les veilleurs: ils ne s’endorment pas et nous aident à rester vigilants. Pour les enfants sans naissance, sans parents, sans voix, pour les personnes sans âge, sans avenir, pour les sans-papiers, sans-pays, sans-domicile-fixe… et pour tous les «sans» qui sont nos prochains d’aujourd’hui, la parabole du Bon Samaritain m’interpelle: moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas «passer mon chemin»!
Le 2 février, à Lyon, ce sera le sens de ma présence à la «manif pour tous».
Des dialogues ont été amorcés et approfondis, ce qui a permis de connaître et de comprendre comme jamais auparavant la situation de personnes homosexuelles. Plusieurs d’entre elles m’ont encouragé à manifester.
Pour de nombreux chrétiens, ce fut l’occasion de mettre en œuvre la dernière consigne de Jésus: «Vous serez mes témoins.» Parmi les témoignages, j’en retiens trois : la pétition de 700 000 signataires « oubliée » par le Conseil économique, social et environnemental, les foules innombrables qui ont envahi les rues de Paris et les places de nos villes de province en 2013, puis l’émergence forte, respectueuse et silencieuse des «veilleurs».
Envoyés pour témoigner, non pour gagner
Chez les «anti-mariage pour tous», on observe toutefois désormais deux groupes qui s’opposent : les «jusqu’au-boutistes», capables d’organiser une manifestation nommée «jour de colère» avec l’envie d’en découdre, et les «à-quoi-bonistes», qui considèrent que, la grande bataille du mariage étant perdue, il faut passer à autre chose, comme si le vote de la loi invalidait désormais tout débat.
Il s’agit là, à mon avis, de chemins étrangers à ce que nous indique l’Évangile. Le Seigneur ne nous demande pas une obligation de résultats… Nous n’avons pas été envoyés pour gagner, mais pour témoigner, car, au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos victoires, mais sur l’amour, et selon un seul critère, essentiel, celui de notre attitude vis-à-vis des plus petits.
Faut-il continuer à prier, parler, agir et à se manifester ? Oui, et ce au nom même de l’Évangile du jugement dernier que l’on pourrait prolonger ainsi: «J’ai été privé d’un de mes parents dès ma naissance, et vous ne vous êtes pas manifestés!»
Droit de l’adulte et droit de l’enfant
Le changement de civilisation annoncé par Christiane Taubira se joue maintenant, spécialement dans le cadre de la loi «famille». Elle ne parlera ni de GPA ni de PMA, mais on sait que, chassées par la porte officielle, ces questions rentreront par la fenêtre des amendements. On dit aussi que le gouvernement attend l’avis du Comité consultatif national d’éthique, mais on a pris soin d’écarter des voix discordantes.
Si l’accès à la PMA et à la GPA est ouvert, c’est toute la filiation qui se trouvera bouleversée et désorientée. Pour la première fois verra le jour une génération d’enfants privés intentionnellement de l’un de leurs parents. Qu’on pense simplement aux arbres généalogiques, tels qu’ils sont symbolisés jusqu’à ce jour, et tels qu’ils pourraient l’être demain: «Seules les fleurs artificielles n’ont pas besoin de racines», prévenait le philosophe.
Au fond, ces mesures consacreraient le droit de l’adulte sur le droit de l’enfant, le droit du plus fort sur celui du plus faible… déjà terriblement mis à mal par la loi sur l’avortement, qui se présentait comme une loi d’exception pour répondre à des situations de détresse, et que nous voyons dériver à vive allure depuis quelques décennies.
Remercier tous les veilleurs
Faudra-t-il supporter une nouvelle fois l’injustice revêtue des habits de la loi ? Chacun d’entre nous peut, aujourd’hui, reconnaître son existence comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, quels qu’aient été les frasques ou les accidents de la vie de nos ancêtres, de nos parents… Qu’en sera-t-il demain ? Que dirons-nous aux enfants qui nous demanderont comment nous avons laissé faire cela ?
Heureusement, une parole traverse les siècles et les cultures, c’est celle de la conscience, inscrite dans le cœur et l’esprit des hommes. La Parole de Dieu l’éclaire et la rappelle. Il faut remercier tous les veilleurs: ils ne s’endorment pas et nous aident à rester vigilants. Pour les enfants sans naissance, sans parents, sans voix, pour les personnes sans âge, sans avenir, pour les sans-papiers, sans-pays, sans-domicile-fixe… et pour tous les «sans» qui sont nos prochains d’aujourd’hui, la parabole du Bon Samaritain m’interpelle: moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas «passer mon chemin»!
Le 2 février, à Lyon, ce sera le sens de ma présence à la «manif pour tous».
lundi 3 février 2014
Fête des familles : RENFORT URGENT !!!
Bonjour,
Permettez-moi de vous écrire un mail concernant la préparation de la fête des familles 2014.
La première réunion de préparation de la fête des familles a eu lieu à Strasbourg le 22 novembre 2013, nous étions 5 personnes (2 de Molsheim, 2 de Strasbourg et 1 de Marienthal).
La seconde réunion de préparation a eu lieu le 24 janvier 2014 à Molsheim (pour faire appel aux gens localement), nous étions 6 personnes (5 de Molsheim, 1 de Strasbourg).
Les personnes présentes aux réunions sont motivées, elles ont des idées, mais si on ne renforce pas rapidement l'équipe de préparation, il nous sera quasiment impossible de les concrétiser! Chaque personne est en effet repartie avec de nombreuses "missions", il va être difficile de leur en ajouter d'autres au fur et à mesure des réunions!
Je fais donc appel à vous pour solliciter les bonnes volontés, pour reparler de la fête des familles au sein des chantiers éducation, dans votre entourage, par mail... afin d'étoffer notre équipe!
Dans l'optique de la fête des familles 2015 à Strasbourg, il pourrait être utile de mobiliser dès à présent les strasbourgeois pour anticiper la préparation de l'année prochaine, comme nous l'avions fait l'année dernière avec l'équipe de Molsheim.
Pour information, la prochaine réunion de préparation aura lieu le 14 mars 2014 à 9h15 à Molsheim. Contactez-nous : afc67sud (at) afc-france.org, je vous ferai suivre le compte-rendu de la réunion de fin janvier pour que chacun puisse prendre part à la préparation et se sentir concerné!
Je vous remercie pour votre aide dans l'organisation de cette grande et belle fête de Neunkirch!
Bien à vous,
Annabel MATTELAER.
Permettez-moi de vous écrire un mail concernant la préparation de la fête des familles 2014.
La première réunion de préparation de la fête des familles a eu lieu à Strasbourg le 22 novembre 2013, nous étions 5 personnes (2 de Molsheim, 2 de Strasbourg et 1 de Marienthal).
La seconde réunion de préparation a eu lieu le 24 janvier 2014 à Molsheim (pour faire appel aux gens localement), nous étions 6 personnes (5 de Molsheim, 1 de Strasbourg).
Les personnes présentes aux réunions sont motivées, elles ont des idées, mais si on ne renforce pas rapidement l'équipe de préparation, il nous sera quasiment impossible de les concrétiser! Chaque personne est en effet repartie avec de nombreuses "missions", il va être difficile de leur en ajouter d'autres au fur et à mesure des réunions!
Je fais donc appel à vous pour solliciter les bonnes volontés, pour reparler de la fête des familles au sein des chantiers éducation, dans votre entourage, par mail... afin d'étoffer notre équipe!
Dans l'optique de la fête des familles 2015 à Strasbourg, il pourrait être utile de mobiliser dès à présent les strasbourgeois pour anticiper la préparation de l'année prochaine, comme nous l'avions fait l'année dernière avec l'équipe de Molsheim.
Pour information, la prochaine réunion de préparation aura lieu le 14 mars 2014 à 9h15 à Molsheim. Contactez-nous : afc67sud (at) afc-france.org, je vous ferai suivre le compte-rendu de la réunion de fin janvier pour que chacun puisse prendre part à la préparation et se sentir concerné!
Je vous remercie pour votre aide dans l'organisation de cette grande et belle fête de Neunkirch!
Bien à vous,
Annabel MATTELAER.
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