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Communiqué de presse | ||
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Adoption d’un enfant né par PMA à l’étranger :
la loi Taubira obligera-t-elle à contourner la loi ?
Le TGI de Marseille a jugé possible, mercredi 11
avril, l’adoption d’un enfant né par PMA à l’étranger par la conjointe
de la mère, au sein d’un couple composé de deux femmes.
Ce jugement pose plusieurs questions.
Il est contradictoire avec celui rendu par le TGI de
Versailles qui avait refusé cette adoption en raison du caractère
illicite de la PMA pratiquée à l’étranger. La PMA est, en effet,
autorisée en France à la double condition que le couple soit composé
d’un homme et d’une femme et médicalement infertile.
Par
ailleurs, dans leur décision, les juges de Versailles ont invoqué la
discrimination qui serait créée entre les couples de femmes et les
couples d’hommes, ces derniers ne pouvant recourir à la PMA mais à la
GPA, strictement interdite en France.
Pour les AFC, ces jugements manifestent l’imbroglio juridique induit et laissé par la Loi Taubira.
La
justice française se trouve confrontée à des situations nouvelles dont
la complexité aboutit à des jugements contradictoires entre eux et
qui viennent également contredire la loi.
Dans
un tel contexte, c’est bien la signification du mariage et de
l’adoption qui est malmenée ainsi que le droit d’un enfant à avoir un
père et une mère.
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